La prime à la conversion, lancée en 2018, permet de remplacer leurs anciennes voitures par des modèles plus écologiques. Cette aide a contribué à réduire les émissions de CO2 et à encourager l'achat de véhicules électriques et hybrides. Depuis sa mise en place, plus d'un million de primes ont été accordées. L'arrêt de la prime à la conversion marque un tournant important dans la politique automobile et environnementale du pays. Cette mesure, bien qu'économique pour les finances publiques, soulève des inquiétudes. Les automobilistes aux revenus modestes risquent de faire face à des coûts de remplacement de leur véhicule de plus en plus élevé. La fin de cette prime est l'un des nombreux changements automobile pour 2025. Elle s'inscrit dans un cadre de révision du budget de l'État et de réajustement des priorités gouvernementales. Cette décision devrait permettre à l'État de réaliser d'importantes économies.
Pourquoi ce dispositif s'arrête-t-il ? Quelles seront les conséquences pour les conducteurs et l'industrie automobile ? Et enfin, quel impact cette décision aura-t-elle sur la transition écologique et la réduction des émissions de CO2 ?
La prime à la conversion permet aux automobilistes de bénéficier d'une aide pour remplacer leur ancien véhicule polluant par un modèle plus écologique, neuf ou d'occasion. Cette aide s'applique lorsque le véhicule remplacé est un modèle Crit'Air 3 ou plus ancien (diesel immatriculé avant 2011 ou essence immatriculé avant 2006). Le véhicule remplacé doit être mis à la casse pour que l’automobiliste puisse bénéficier de la prime.
Le montant de la prime varie en fonction du type de véhicule acquis, de la situation du demandeur et de ses revenus. Il peut atteindre jusqu'à 5 000 € pour l'achat d'une voiture électrique neuve ou d'occasion, ou 3 000 € pour l’ achat d'une voiture Crit'Air 1 d'occasion dont les émissions de CO2 sont inférieures ou égales à 132 g/km (ou 104 g/km NEDC). Le montant exact de la prime dépend également du prix du véhicule, de la nature du demandeur (particulier ou entreprise), et, dans le cas des particuliers, de leur revenu fiscal de référence.
Il est également possible de bénéficier de la prime à la conversion si le véhicule est acquis en location avec option d'achat (LOA) ou location longue durée (LLD),
Retrouvez plus d'informations dans notre guide sur la prime à la conversion .
L'arrêt de la prime à la conversion en 2025 aura un grand impact sur les automobilistes, surtout ceux aux revenus modestes. Sans cette aide, il sera plus difficile pour certains de remplacer leurs vieux véhicules par des modèles écologiques comme les voitures électriques ou hybrides. Cela pourrait augmenter les coûts pour acheter un véhicule neuf ou d'occasion, surtout pour ceux qui n'ont pas d'autres aides.
Cette décision pourrait aussi freiner l'adoption des véhicules électriques, malgré les efforts pour réduire la pollution. Le marché de l'occasion pourrait être affecté, avec une demande plus forte pour les voitures anciennes, ce qui pourrait faire monter les prix.
L'arrêt de la prime ralentira probablement la transition écologique en France. Elle a encouragé l'achat de véhicules moins polluants, et sans elle, beaucoup d'automobilistes risquent de garder leurs véhicules plus polluants. Cela pourrait ralentir l'adoption des voitures électriques et hybrides, qui restent inaccessibles pour certains. Enfin, cette mesure pourrait freiner les objectifs de réduction des émissions de CO2, en particulier dans le secteur des transports.
Après 6 années d’aides, la prime à la conversion va être supprimée en 2025. Le ministère de la Transition écologique assure que cela ne signifie pas la fin des efforts pour soutenir la mobilité durable. Face aux critiques, le gouvernement a effectivement annoncé de nouvelles mesures pour soutenir les automobilistes, en particulier ceux vivant dans des Zones à Faibles Émissions (ZFE) ou ayant des revenus modestes.
Le gouvernement prévoit une surprime ZFE de 1 000 € pour les ménages résidant ou travaillant dans ces zones. Ces zones restreignent progressivement l'accès aux véhicules polluants. Cette aide s'ajoutera au bonus écologique, ce qui rendra l'achat de véhicules électriques ou hybrides plus abordable. Le leasing social sera de nouveau mis en place pour permettre à 50 000 ménages Français de louer des véhicules électriques à partir de 100 € par mois.
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Parallèlement, des efforts seront faits pour développer les infrastructures de recharge. L'accès à des bornes de recharge électriques accessibles et bien réparties est essentiel pour encourager l’adoption des véhicules électriques. Ces actions viseront à renforcer la confiance des conducteurs et à favoriser une plus grande adoption des véhicules écologiques.
Enfin, le plan d’action ne se limite pas à l’automobile. Le gouvernement prévoit un investissement accru dans les transports en commun et soutiendra les alternatives de mobilité douce, comme le vélo et le covoiturage. L’objectif est de réduire la dépendance à la voiture, surtout dans les zones urbaines, où la congestion et la pollution de l'air sont des enjeux majeurs. Ces mesures visent à offrir des options plus écologiques et moins coûteuses pour les déplacements quotidiens, soutenant ainsi la transition vers une mobilité durable.
Profitez de la prime à la conversion avant qu'il ne soit trop tard !
Pour ceux qui ont un véhicule à revendre et qui souhaitent bénéficier de la prime à la conversion, il est essentiel de franchir le cap dès maintenant. En effet, dès janvier 2025, cette aide disparaîtra définitivement, et il sera plus difficile de bénéficier de mesures similaires. Le remplacement de votre ancien véhicule par un modèle plus écologique, qu'il soit électrique ou hybride, pourrait devenir plus coûteux sans cette prime. Alors, si vous envisagez de changer de voiture, c'est le moment d'en profiter avant la fin de cette aide précieuse.